SENZA CATEGORIA

Francais

Parc Naturel Capanne di Marcarolo

1. Aspects paysagers et géomorphologiques

Huit mille deux cents hectares de territoire montagneux situé à l’extrémité méridionale de la Province d’Alessandria, arrivant, en correspondance avec Gênes-Voltri, à quelques kilomètres de la mer.
Tel est l’environnement protégé par l’Administration du Parc Naturel des Capanne di Marcarolo, qui présente encore, surtout pendant l’hiver, un caractère de nature sauvage.
En effet, tout en étant très près de grands centres habités comme Gênes, la zone se présente pratiquement inhabitée, car la population qui y réside est limitée à une quarantaine de personnes se trouvant au centre du hameau Capanne et dans certaines des fermes éparpillées les plus proches.
L’orographie du parc est représentée par une série de hauteurs moyennes, ayant des pentes douces et des profils arrondis, tels que le Mont Colma, le Pracaban, le Poggio, qui couronnent la pyramide trapue du Mont Tobbio, laquelle, située à peu près au centre du territoire, domine toute la zone ; la partie orientale est dominée par le massif montagneux des Figne (dont le sommet atteint 1.172 mètres), du Taccone, du Leco.
Ces montagnes, bien que faisant géographiquement partie des Apennins, appartiennent, du point de vue géologique, presque entièrement à la formation rocheuse appelée “Groupe de Voltri ou des pierres vertes” qui présente des caractéristiques nettement alpines ; par endroits des affleurements de roches de couleur rougeâtre moins métamorphisées et de roches carbonatées caractérisant la structure des Apennins, font de la zone du Parc la charnière de jonction entre les Alpes et les Apennins (ligne Sestri-Voltaggio).
La proximité entre la mer et ces reliefs, qui forment un diaphragme entre la Mer Méditerranée et la plaine du Pô, a comme conséquence une forte condensation de l’humidité marine, donc des précipitations abondantes qui, sur la crête, atteignent et dépassent 2.000 millimètres par an.
Cette richesse en eau dans la haute Vallée du Torrent Gorzente, dont le parcours tortueux constitue l’axe central du territoire protégé, est collectée dans des retenues artificielles et utilisée par la Société De Ferrari Galliera de Gênes pour des usages hydro-potables.
Construits au début du siècle, ces lacs, harmonieusement intégrés parmi les reliefs environnants, constituent un élément paysager particulièrement suggestif.
A l’intérieur du Parc, autrefois, on avait identifié de petites manifestations aurifères ; des traces d’anciennes infrastructures minières consistant en quelques galeries, effondrées en grande partie, peuvent être retrouvées dans la zone au sud du bassin artificiel des lacs de la Lavagnina.

2. Aspects de la végétation et de la flore

Etant donné que le territoire du Parc est entièrement situé au-dessous de la limite d’altitude de la végétation arborescente, il devait être presque entièrement recouvert de forêts dans un passé lointain. Toutefois, au cours des siècles l’activité humaine a modifié leur structure primitive (chênaie mixte aux basses altitudes et hêtraie aux niveaux plus élevés) en diffusant la culture du châtaignier et donnant la préférence au bois taillis. En outre, de vastes surfaces ont été déboisées pour les pâturages, mais surtout pour servir de chantier à la République Maritime de Gênes. A l’heure actuelle, l’aspect de ces monts est constitué par l’alternance de zones arides et rocheuses, se trouvant surtout aux altitudes supérieures, avec des plateaux et des vallées riches en pâturages et de vastes étendues de bois taillis mixtes de rouvre et de châtaignier ; ça et là, le hêtre apparaît également, témoignage des anciennes hêtraies, comme à l’entrée du centre de Capanne, au lieu-dit “i Foi”.
Se trouvant particulièrement autour des retenues artificielles, les bois de conifères, généralement représentés par le pin noir, sont le résultat des reboisements réalisés au début du siècle ; parmi ces bois se distingue, par ses caractéristiques nordiques, surtout en hiver lorsqu’il se recouvre de givre, l’ensemble forestier appelé “sapinière du Mont Leco”.
Grâce à la concomitance d’une série de situations climatiques, géologiques et géographiques, la flore du Parc se présente très riche, environ un sixième de toutes les espèces italiennes, et surtout très variée, comprenant même des espèces rares. Sur ces montagnes, situées à la limite de zones climatiques différentes, des éléments méditerranéens tels que le lin à clochettes voisinent avec d’autres typiquement alpins, tels que l’aster alpin du Mont Tobbio, une des rares stations des Apennins et la seule de tout le territoire piémontais.
En outre, la prédominance du substrat serpentineux, qui crée des conditions de vie particulièrement dures pour les plantes, a facilité la différenciation de nouvelles espèces telles que la violette de Bertoloni, une exclusivité du Groupe de Voltri, dont la floraison est souvent associée à celle du daphné odorant, très parfumé. Au mois de Mai, on peut également observer, sur les pentes du Mont Tobbio, les floraisons de la tulipe sauvage (ou tulipe de montagne) et de la petite ‘Rosa pendulina’, très colorée ; dans les zones les plus ouvertes et dans les prairies, on trouve, également bien représentées, les orchidées du genre Cefalantera, Dattiloriza et surtout du genre Orchis, comme par exemple l’orchidée maculata.
En outre, la proximité de la mer, qui produit l’effet orographique déjà cité avec des brumes persistantes pendant de longues périodes même pendant la belle saison, et la présence de nombreux ruisseaux et petits torrents qui créent de petites tourbières, permettent la survie d’espèces typiques d’altitudes et latitudes supérieures telles que la plante carnivore Drosera rotundifolia et la gentiane pneumonanthe à floraison tardive.

 

3. La faune

Parmi les ongulés, il y a le chevreuil, revenu à la suite de l’expansion spontanée des populations de la zone de Savone. Présent autrefois dans sa forme autochtone, puis disparu au XIXe siècle, le sanglier est revenu peupler nos bois, aussi bien en raison de la reconstitution des effectifs forestiers que de l’introduction, pour la chasse, d’exemplaires originaires de l’Europe de l’Est, souvent hybridés avec le cochon. Le loup, présent d’une façon stable dans la Val Borbera, fréquente sporadiquement le Parc. Il est difficile de rencontrer des carnivores tels que le renard, la belette, la fouine, le blaireau, le putois, à cause de leurs habitudes nocturnes. La loutre, encore signalée à la fin des années soixante-dix, a disparu à l’heure actuelle.
Le panorama est plus intéressant en ce qui concerne la faune ornithologique et surtout les rapaces. A côté d’espèces plus communes, représentées par la buse et le faucon crécerelle, sédentaires et nidifiants, pendant la période de la reproduction on peut observer à l’intérieur du Parc deux migrateurs superbes : le faucon bondrée, probablement nidifiant, et le circaète, symbole du Parc et certainement nidifiant, dont au moins deux couples.
Pour compléter ce tableau, indiquant que les chaînes alimentaires fonctionnent encore, une contribution vient de la présence des rapaces du bois tels que l’épervier agile et l’autour puissant, ainsi que les rapaces nocturnes comme le hibou commun. Même dans le monde de la faune ornithologique, nous trouvons une confirmation de l’interaction d’éléments méditerranéens avec d’autres strictement alpins : en effet, des espèces d’oiseaux fréquentant des régions plus chaudes tels que la fauvette cohabitent avec d’autres comme la mésange huppée, typique des zones alpines.
Dans les prairies les plus élevées, on peut également observer les parades nuptiales du merle des roches, un passériforme migrateur transsaharien aux couleurs vives, et entendre le chant harmonieux du pipit des arbres (Anthus trivialis) et du pipit richard. Les reptiles sont bien représentés ; ils constituent la base de l’alimentation du circaète, un prédateur parmi les plus spécialisés présents en Italie ; on trouve la couleuvre verte et jaune, la couleuvre d’Esculape, la coronelle autrichienne, la vipère aspic et, dans les zones les plus humides, la couleuvre à collier.
Parmi les amphibiens, on trouve, près de la salamandre pie, une sous-espèce du triton alpestre, celui de la zone apuane, bien différencié par rapport à l’espèce typique des Alpes.
Quant à la faune invertébrée, encore en phase d’étude, les lépidoptères sont très intéressants, parmi lesquels se distingue le machaon, papillon très coloré, à la vie courte lui aussi, mais d’une grande beauté.

 

4. Aspects historiques et anthropiques

Situé comme il l’est, à cheval entre la Mer de Ligurie et la Plaine du Pô, le Parc, malgré l’aspect impraticable et sauvage, a toujours vu le passage d’hommes et de marchandises.
A l’époque romaine y passaient, en suivant les sillons des vallées, d’importantes voies de communication, comme la Via Postumia. Le début du deuxième millénaire voit les premières tentatives de colonisation de la part des Bénédictins (Prieuré de la Benedicta-XIe siècle) et Cisterciens (Monastères de Tiglieto et de Banno), auxquelles il faut faire remonter les premières installations agricoles.
Pendant tout le Moyen-Age, dans le sillage de l’expansionnisme commercial de Gênes, la zone est traversée par différentes routes du sel qui, abandonnant les traces romaines du fond de la vallée, choisissent des parcours de crête, plus sûrs ; un de ceux-ci, “la strada Cabanera”, est aménagé par la suite avec des dépôts de sel, des postes de garde et des auberges, parmi lesquelles “Gli Olmi” (Les ormes), construite en 1500, existe et fonctionne encore.
A partir de cette période, l’exploitation du bois pour les nécessités des chantiers navals de la République Maritime encourage l’installation dans cette zone de nouveaux paysans-bûcherons qui créent un réseau de maisons éparpillées (‘Cassine’) reliées par de nombreux sentiers et chemins charretiers, un réseau qui restera actif jusqu’au début de ce siècle.
A partir des années 30, suite à la décadence de l’importance du bois et de la diffusion du chancre du châtaignier, de nombreuses fermes sont abandonnées, servant de casernes aux partisans pendant les vingt mois de la Résistance.
L’ancien monastère Bénedictin de la “Benedicta” devient ainsi le protagoniste d’une triste page de l’histoire récente de notre Pays : en Avril 1944, 97 jeunes partisans y sont massacrés.
A l’heure actuelle, certaines familles restent dans les fermes séculaires et continuent à gérer les bois et les pâturages avec des techniques et des systèmes transmis d’une génération à l’autre.
Parmi les objectifs du Parc, il y a surtout celui de sauvegarder et favoriser la survie de ce patrimoine culturel important.

 

5. Accès

Le Parc Naturel des Capanne di Marcarolo, situé à l’extrémité sud-orientale du Piémont, est à environ 150 kilomètres de Turin, 130 kilomètres de Milan et 30 kilomètres de Gênes. Les principaux accès routiers sont les autoroutes Voltri-Simplon (A26) et Gênes-Milan (A7). Ceux qui parcourent la première autoroute peuvent sortir au péage d’Ovada et continuer sur la route départementale allant vers Belforte, Lerma, Casaleggio Boiro, Mornese, Bosio, avec des déviations pour le Sanctuaire de la Benedicta, aux Capanne di Marcarolo ; c’est une route touristique qui passe d’abord entre les bourgs moyenâgeux du Haut Montferrat et traverse tout le Parc, avec une vue panoramique sur la Val Gorzente. En hiver, en cas de neige, la route reste fermée à la circulation entre la Localité Eremiti et les Capanne. Toujours à partir de l’A26, on peut sortir au péage de Masone d’où l’on continue pour Campo Ligure et, après avoir traversé celui-ci, on continue en suivant les indications pour Capanne di Marcarolo – Piani di Praglia (10 km), route toujours ouverte en hiver. Si l’on parcourt l’autoroute A7, on peut sortir à Vignole Borbera ; juste avant le centre habité de Serravalle, tourner vers Gavi-Voltaggio où, à l’entrée du village, on suit les indications pour Capanne di Marcarolo.
L’accès à partir du versant maritime, en sortant à Bolzaneto, se fait par contre en traversant Camporone et Praglia.

 

6. Structures et services

L’Administration du Parc est à la disposition des usagers afin de satisfaire leurs exigences, aux adresses suivantes :

Siège administratif, Via Umberto I, 32/A
15060 Bosio (AL), tél et fax 0143 684777
Site Internet : www.parcocapanne.it

Siège opérationnel : Via G.B. Baldo, 29
15070 Lerma (AL), tél et fax 0143 877825-826

Centre de Documentation sur l’Histoire et la Culture Locale Palazzo Gazzolo
15060 Voltaggio (AL), tél et fax 0143 684777

Point d’Informations Touristiques
Lieu-dit Capanne di Marcarolo
15060 Bosio (AL), tél 0143 684035

Il est possible de passer la nuit à l’intérieur du Parc, au refuge pour excursionnistes ‘Il nido di Biancone’, hameau Capanne di Marcarolo. Pour réserver, téléphoner au n° 393.9915484.

Les villages limitrophes ont tous des meublés et des auberges.
Pour toute information à ce sujet, consulter le site www.parcocapanne.it ou contacter l’Administration par téléphone.

 

7. Excursions

Le réseau dense de sentiers d’alpage et autres, utilisés autrefois par les habitants du lieu, permet de pénétrer dans les différents endroits du Parc.
Considérant les faibles altitudes et le territoire pas très accidenté, les excursions ne nécessitent aucun équipement spécial, même s’il est toujours recommandé d’être prudents.
En effet, la présence de brouillards et de brusques changements de temps impose de ne pas oublier les règles de sécurité les plus élémentaires : chaussures de montagne, anorak, cape imperméable, carte géographique et en été, une bonne réserve d’eau.
Ces règles valent particulièrement si l’on affronte l’itinéraire le plus difficile de tous : l’escalade du Mont Tobbio (1092 mètres).
Une fois arrivés au sommet, que l’on atteint en deux heures environ en partant de la Località Eremiti, la petite église consacrée à Notre-Dame de Caravaggio offre, grâce à deux pièces situées à l’intérieur, un refuge assez confortable.
Si la journée est particulièrement claire, de ce sommet on pourra jouir d’un panorama superbe, allant des Alpes à la Mer de Ligurie, jusqu’à la Corse lointaine.

 

8. Regles de conduite

a) L’environnement naturel du Parc est confié au bon sens et à l’éducation des visiteurs : nous rappelons que de nombreux écosystèmes sont extrêmement fragiles et peuvent subir des endommagements même graves suite à des actions peu importantes de l’homme. C’est pour cette raison que la réglementation régionale et nationale en vigueur interdit :

– d’allumer des feux ou barbecues en dehors des zones équipées, à l’intérieur desquelles des structures en pierre sont prévues à cet effet

– de cueillir, endommager ou emporter des fleurs protégées aux termes de la L. R. 2.11.1982 n° 32 ou d’autres parties de la flore herbacée et arbustive

– d’emprunter des chemins tout-terrain, des chemins muletiers et des sentiers avec des moyens de transport motorisés, de les garer dans les prés, d’emprunter les routes tout-terrain et les parcours signalés par une interdiction

– de ramasser et d’emporter des roches et des minéraux, sauf pour des activités de recherche et de collecte dans un but scientifique, après l’autorisation préalable du Parc

b) de jeter, même provisoirement, des déchets de toute sorte
– polluer les eaux par des savons et détergents

– pour la cueillette des champignons, il faut respecter les quantités et les modalités, en particulier ne pas utiliser de râteaux, crochets et sachets en plastique. Il faut également être en possession de la carte délivrée par la Comunità Montana Alta Val Lemme Alto Ovadese

– les chiens doivent toujours être tenus en laisse et peuvent être conduits uniquement le long des routes asphaltées et des parcours signalés par une pancarte spéciale. Sont exclus les chiens utilisés dans les pâturages et à l’intérieur des fermes

– il est permis de camper, mais sans tente.
Le camping libre n’est pas autorisé.
On peut monter une tente de 16h à 8h, uniquement à des altitudes supérieures à 900 mètres

– Il est nécessaire d’utiliser des radios et des magnétophones à un volume qui ne dérange pas l’environnement naturel et les personnes

 

Ecomusée de Cascina Moglioni

L’Ecomusée de Cascina Moglioni se trouve dans une construction typique des Capanne di Marcarolo, entourée de forêts de hêtres, de prés, de châtaigniers séculaires et de nombreuses variétés d’arbres fruitiers.

L’Ecomusée offre aux visiteurs un moment de rencontre avec les traditions, le style de vie, l’économie d’une ancienne communauté qui, pour différentes raisons historiques, a conservé dans le temps ses propres caractéristiques.

Au siège de l’Ecomusée, on peut voir l’étable, la grange, l’atelier avec ses outils, le four à bois et le toit en bardeaux de bois ou en ‘pisanin’ (tuiles plates en terre cuite).

Le parcours multimédia, les documentaires et l’exposition de photos à thèmes sont particulièrement indiqués même pour les enfants.

En outre, l’Ecomusée, qui se trouve au centre du Parc Naturel des Capanne di Marcarolo, est un bon point de départ pour des itinéraires historico-culturels et naturalistes.

Qu’est-ce qu’un écomusée

L’écomusée est une institution dont le but est d’étudier, sauvegarder et faire connaître la mémoire collective d’une petite communauté, délimitée géographiquement. En outre, grâce à la participation de la population locale, il intervient en faveur du développement économique durable du territoire.

C’est pourquoi l’écomusée n’est pas seulement une collection d’objets du passé mais, vu la réalité qu’il représente, il a des objectifs plus vastes, que l’on peut résumer comme suit :
– protection de l’environnement
– sauvegarde des sites d’intérêt historique et culturel
– participation directe de la population locale
– étude et recherche du patrimoine culturel (dialecte, recettes de cuisine, récits, croyances, vieux métiers et techniques de travail)
– promotion d’activités économiques traditionnelles durables
– développement d’un tourisme écologique et vente de produits typiques

Informations Touristiques

Horaires d’ouverture de l’Ecomusée
Du Lundi au Vendredi : 10h-13h et 13h30-16h30 (toute l’année)
Samedi, Dimanche et fêtes : 10h-13h et 14h-19h (printemps et été)

Site Internet : www.parcocapanne.it
Tél. Ecomusée 0143.6840.66 / Tél. siège du Parc 0143.684777
Il est possible de passer la nuit à l’intérieur du Parc, au refuge pour excursionnistes ‘Il nido di Biancone’, hameau Capanne di Marcarolo. Pour réserver, téléphoner au n° 393.9915484.

 

Comment y arriver

Autoroute A 26 Simplon Gênes-Voltri

Zone Nord du Parc : sortir à Ovada et continuer vers Lerma-Mornese-Capanne di Marcarolo

Zone Centrale du Parc : sortir à Masone et continuer vers Campo Ligure-Capanne di Marcarolo


Autoroute A 7 Milan-Gênes

Zone Est du Parc : sortir à Vignole Borbera et continuer vers Gavi-Voltaggio-Capanne di Marcarolo

Zone Sud du Parc : sortir à Bolzaneto et continuer vers Campo Morone-Praglia-Capanne di Marcarolo

Suivre la signalisation une fois sortis de l’autoroute

Allegati

Commenta

Il tuo indirizzo email non sarà pubblicato.